Cité de caractère

Découvrir Lussac en voiture

L’office de tourisme de Lussac-les-Châteaux a préparé deux circuits en voiture au départ de Lussac pour permettre aux visiteurs de découvrir les principaux sites des communes qui composent notre canton. Le premier circuit, « Le Lussacois, du plateau aux Trois-Vallées », est long de 36 km et parcourt les communes de Lussac, Sillars, Persac, Gouexet Mazerolles. Le deuxième circuit, « Le Lussacois, de la Préhistoire à nos jours, est long de 49 km » et vous fera passer par Mazerolles, Bouresse, Saint-Laurent, Verrières, Lhommaizéet Civaux.

C’est ici, à l’office du tourisme que débutera les deux circuits en voiture
C'est ici, à l'office du tourisme que débutera les deux circuits en voiture © sudviennepoitou.com

Le Lussacois, du plateau aux trois vallées

Le départ de ce circuit se fait aux portes de l’office de tourisme de Lussac-les-Châteaux à 74 m d’altitude. Depuis ce point de départ, vous allez parcourir différents sentiers avec un total de 36 km, et vous allez commencer par le sentier des grandes brandes.

Sentier des grandes brandes

Cette première étape de votre découverte de Lussac-les-Châteaux est longue de 1,8 km. Ce sentier a été aménagé afin de vous permettre de découvrir l’histoire, et la biodiversité exceptionnelle de Lussac-les-Châteaux et ses alentours. Tout au long de ce sentier, vous observerez une faune et une flore riches. Votre parcours sera émaillé de mystères et d’envoûtements notamment grâce au layon de largeur qui serpente entre les différentes fosses d’extraction converties en mares, ainsi que les hautes bruyères à balai de part et d’autre du sentier. Sur ce sentier, il faudra faire très attention. En fonction des conditions météorologiques, il se peut que les sols deviennent très meubles ou inondés partielles. Il est donc important de porter les chaussures adéquates.

Chapelle de Cherchillé

La deuxième étape du circuit vous conduira vers la ferme de Cherchillé où vous trouverez une chapelle consacrée à Saint-Marc. Cette chapelle est célèbre pour sa fontaine appelée Font-Malade qui tient son nom du fait que de nombreux pèlerins y venaient chercher la guérison pour différentes maladies. Si vous vous vous arrêtez et que vous entrez à l’intérieur, vous trouverez sur bord de la pierre de l’autel de multiples entailles. Ces marques ont été réalisées avec un couteau, et la poudre obtenue était mélangée avec l’eau de la fontaine. Pour la visite il faut s’adresser aux propriétaires de la ferme.

L’église Saint-Félix de Sillars

Votre trajet en voiture vous emmènera également à l’église Saint-Félix de Sillars. Cette église ancienne a été intégralement restaurée vers la fin du XIXème siècle. Elle a bénéficié notamment d’un nouveau clocher et d’un nouveau chœur. Par ailleurs, on peut encore apprécier la porte originale, et quelques sculptures médiévales qui datent du XIIème siècle. La voûte s’appuie sur des culs-de-lampe du début du XIIe s. représentant des têtes de femme à l’ouest et des têtes d’homme à l’est. Au sud, les armes des châtelains de Sillars sont sculptées sur le linteau de la porte latérale. Les vitraux ont été brisés par une explosion en 1944. L’existence de cette église est attestée dès 1090 dans quelques anciens manuscrits.

L’église Saint-Felix
L'église Saint-Felix © Hildred Rex

Près de cette église, juste à sa gauche, vous trouverez le monument à effigie du Capitaine Mangin, officier mort durant la révolution de 1848. Et si vous comptez rester quelque temps à Sillars, on vous recommande de visiter un plusieurs des nombreux châteaux de la commune, dont le château de la Fourchardière, le château de l’Hermentin ou encore le château de Clossac.

L’étang du petit moulin

L’étang du petit moulin
L'étang du petit moulin © park4night.com

La prochaine étape de ce parcours sera le passage à l’étang communal qui a été aménagé le long de la rivière de la Petite Blourde. Cet espace est équipé par divers éléments qui en font un lieu de détente très apprécié. Il vous sera possible d’y faire du camping ou un pique-nique. Vous y trouverez également un pataugeoire et des jeux pour enfants. On peut évidemment y pratiquer la pêche, mais c’est aussi le point de départ de plusieurs circuits de promenade. Un parcours de santé est aménagé au-dessus du parking, un circuit mène à un calvaire dominant la vallée et un autre circuit conduit au coteau de Torfou à la flore remarquable.

Église Saint-Gervais-et-Saint-Protais

Église Saint-Gervais Saint-Protais (vue latérale)
Église Saint-Gervais Saint-Protais (vue latérale) © Wikimedia Commons

Votre prochaine étape sera Persac et l’église Saint-Gervais-et-Saint-Protais. D’après les spécialistes, cette église date du VIème siècle. Elle est notamment équipée d’une nef romane, d’un chevet mérovingien et de nombreux chapiteaux avec des gravures originales. On remarque notamment une sculpture représentant une Vierge allaitant Jésus en bois polychrome qui date du XVème siècle, un clocher qui date de 1315 ou encore une statues de Saint-Jean. Au sommet du portail d’entrée du presbytère, on retrouve la sculpture d’un bonnet phrygien. Cette église est également accessible gratuitement aux visiteurs.

Chapelle Saint-Honorat

L’abbaye Saint-Honorat
L'abbaye Saint-Honorat © lieuxsacres.canalblog.com

La chapelle Saint-Honorat est un ancien lieu de pèlerinage. Elle a été construite au-dessus des vestiges d’une vaste église mérovingienne du VIIème siècle. La chapelle Saint-Honorat est une église remplie d’histoire. À l’origine, il s’agissait d’une abside, mais en XIIème siècle, elle a été restaurée pour devenir une chapelle. En 1595 elle a subi un incendie par des troupes protestantes puis restauré une nouvelle fois au XIXème siècle. Parmi les nombreuses spécificités de cette chapelle, on citera notamment la croix celtique au sommet de la chapelle qui rappelle l’origine bretonne du vicomte, mais aussi la présence d’un autel sous la forme d’un couvercle de sarcophage mérovingien.

Le Château de la Mothe

Le château de la Mothe constitue également une étape incontournable durant le circuit en voiture « Le Lussacois, du plateau aux trois vallées ». Ce château est situé près de Persac. Depuis le XIIIème siècle la famille de Feydeau possédait deux lieux nobles dans ce quartier de Persac : l’« hostel » de Beauchamp aujourd’hui disparu et le Château de la Mothe. En ruine il est reconstruit au XVème siècle et entouré de larges fossés jadis alimentés en eau par un canal à partir d’une source proche. À partir de 1899 le nouveau propriétaire fait ajouter la partie sud dans le même style. Les propriétaires actuels organisent des expositions et des visites ponctuelles. Du XIIe au XIVe s., trois puis cinq familles nobles se partagent le territoire du bourg. Deux châteaux subsistent : la Mothe avec son donjon de 1440 et la Brûlonnière reconstruit en 1465.

Vue aérienne du Château de la Mothe
Vue aérienne du Château de la Mothe © Wikipedia

Autour du Château de la Mothe, on a une vue imprenable sur la Vallées de la Grande Blourde et la Vallée de la Vienne. Non loin, on peut même apercevoir une fontaine et un lavoir pittoresque.

La villa des Roseaux

La Villa des Roseaux en carte postale
La Villa des Roseaux en carte postale © geneanef.org

Lors de ce circuit, vous passerez également par Gouex pour notamment découvrir la villa des Roseaux. Il s’agit d’une magnifique maison construite au XIXème siècle. Son nom est une référence aux anciens propriétaires de la maison, qui ne sont autres que la famille Desroseaux. Rachetée par la commune de Gouex en 1951, cette villa abrite les services municipaux. Son magnifique parc, traversé par un ruisseau qui s’étend jusqu’à la Vienne et abrite une piscine de plein air.. Inaugurée en 1959, c’est la première piscine municipale non couverte de tout le département de la Vienne. Cet endroit est très apprécié, car il permet de se détendre sous des arbres remarquables, et se trouve à proximité de terrains de sport et d’un camping.

Cénotaphe du connétable Chandos

Cénotaphe de Jean Chandos
Cénotaphe de Jean Chandos © Wikimedia Commons

Pendant la guerre de Cent Ans une bataille a eu lieu sur le pont qui permet d’accéder à Mazerolles et qui enjambe la rivière de la Vienne. John Chandos qui commandait les troupes rattachées au Roi d’Angleterre est blessé mortellement dans la nuit du 31 décembre 1369. Il décède au château de Morthemer où il fut enterré. Peu après, un cénotaphe est érigé en sa mémoire à proximité du lieu de la bataille. Le cénotaphe a été déplacé et est aujourd’hui visible dans un petit jardin qui se trouve au bord de la route principale qui mène à la commune de Gouex.

La minoterie de Mazerolles

La minoterie de Mazerolles
La minoterie de Mazerolles © leggett-immo.com

Il est important de savoir que le pont ancien où fut blessé John Chandos a disparu au XVIème siècle. Il a été remplacé par un bac puis par un pont suspendu en 1833 et le pont actuel date de 1870. Un autre pont situé sur la ligne de chemin de fer Poitiers-Limoges a été construit en 1866. Et c’est la même année qu’Alexandre-Philippe Escouault construit la minoterie hydraulique qui fonctionnera jusqu’en 1968.

Le Lussacois, de la Préhistoire à nos jours

Le sentier « Le Lussacois, de la Préhistoire à nos jours » fait office de véritable voyage à travers le temps. En effet, durant le parcours, vous allez découvrir toute la richesse du patrimoine architectural du sud-est de la Vienne. Le départ de ce sentier de 49 km se fera à l’office du tourisme de Lussac les Châteaux. Voici les différentes étapes de ce sentier.

Église Saint-Romain de Mazerolles

La première étape de votre escapade en voiture sera l’église Saint-Romain de Mazerolles. Classée monument historique en 1919, cette église se distingue par un clocher à arcades qui date du XIIème siècle. De plus, son inscription à la liste des monuments historiques a été favorisée par son campanile et son élévation. On ne sait pas vraiment de quand date cette église. Ce que l’on sait, par contre c’est qu’elle est très ancienne. D’ailleurs, certains archéologues émettent l’hypothèse selon laquelle l’église daterait du VIIème siècle.

L’église Saint-Romain
L'église Saint-Romain © Wikimedia Commons

À l’intérieur, on retrouve une statue remarquable de Saint Sylvain fabriquée en pierre polychrome et qui date du XVème siècle.

Cette église Saint-Romain, dont certaines traces architecturales remontent même au VIIème siècle, est un patrimoine intéressant de la commune de Mazerolles.

Les anciennes forges de Goberté

Après l’église Saint-Romain de Mazerolles, ce sont les anciennes forges du ruisseau de la Goberté qui vous attend. Ces forges ont été en service entre le XVIIème et le XIXème siècle. D’ailleurs, cela fait des siècles qu’il n’y a plus d’activité d’extraction de minerai de fer, ni de forges dans la région. Par ailleurs, les paysages que le randonneur va traverser en suivant les boucles du sentier « Le Gorbeté » témoignent encore de l’extraction du minerai, du transport de matériaux lourds, de la coupe des bois pour la fabrication du charbon ou encore de l’utilisation de la puissance de l’eau, en abondance sur tout le parcours. Si autrefois, différentes sortes de bruits ont retenti dans ces lieux, aujourd’hui ils sont calmes et propices à la promenade. Si l’impressionnant spectacle de la fusion de la matière n’existe plus sur les rives de la Goberté, les traces de terres noires, de charbonnières, de ferrières ou encore de roche-fers témoignent de l’intense activité industrielle dans la région depuis l’antiquité jusqu’à l’époque gallo-romaine.

Le sentier de randonnée de la Goberté

Le Goberté
Le Goberté © sudviennepoitou.com

Juste après les vestiges des forges de la Gorbeté, vous pouvez descendre de voiture et emprunter le sentier de randonnée. Il s’agit d’un sentier de randonnée qui couvre les les territoires des communes de Bouresse, de Gouex, de Mazeroles et de Queaux. Ce sentier mène à un ancien four à chaux et en contrebas à une fontaine qui grossit le Goberté.

Le Dolmen de Loubressac
Le Dolmen de Loubressac © Waymarking

Lors de cette randonnée, vous allez pouvoir apprécier le dolmen de Loubressac. En fait, il s’agit d’un dolmen préhistorique qui date de -2000 ans av. J.-C. Ce monument atteste d’une tradition religieuse très ancienne. Vous allez même fleurté avec les frontières de la commune de Bouresse en faisant un passage sur les bords de la D8 qui relie Bouresse à Verrières. Là vous aurez peut-être la chance de découvrir la chapelle Sainte-Radegonde.

Au fil de la promenade, vous pourrez apprécier de nombreux témoignages de l’activité artisanale. Vous apercevrez notamment les vestiges de béliers hydrauliques (dispositif pour faire remonter une masse liquide et qui servait à remonter l’eau de la rivière pour arroser les cultures ou encore remplir les abreuvoirs d’animaux. Toujours concernant les vestiges de l’artisanat, vous trouverez près de Queaux, un abri de pierres sèches qui constitue l’un des derniers vestiges de ces constructions de petite taille utilisées par les travailleurs de la vigne comme abris contre les intempéries.

L’église Notre-Dame de Bouresse

Votre trajet en voiture se poursuit vers l’église Notre-Dame de Bouresse. Cette église date du Xème siècle. Elle s’est dégradée au fil des années et a subi une première rénovation au XIe siècle puis une deuxième au XIIème siècle. Il convient également de noter que cette église a été fortifiée au XVème siècle. La façade a été refaite en 1873 et quatre contreforts ont été rajoutés. Par ailleurs, on a conservé le portail roman du XIIème siècle, la corniche et le bas-relief. À l’intérieur on peut admirer une madone à l’enfant du XVIIème siècle et, derrière l’autel, le dallage au décor d’abeilles qui rappelle le miracle accompli par sainte Rita dont l’église, présente un tableau.

L’église Notre-Dame de Bouresse
L'église Notre-Dame de Bouresse © Waymarking

La nef et les voûtes de l’église ont également subi une restauration complète au début du XIXe sicle. L’église de Notre-Dame de Bouresse n’a pas toujours eu sa forme actuelle. Les rénovations successives ont modifié une grande partie du style architectural de l’édifice qu’il y avait déjà sur les lieux.

À l’intérieur. Le plan général de la grande salle de l’église prend la forme d’une croix latine. Ainsi, on retrouve une nef à trois vaisseaux, un transept et une abside circulaire. On peut aussi observer que le vaisseau qui se trouve au centre de la nef est assez récent, par rapport aux autres. En effet, celui-ci a été rénové au début du XIXème siècle. On remarque également que les colonnes ont bénéficié d’un soin particulier de la part de l’architecte et des ouvriers de l’époque, avec un décor composé de tiges végétales, et de motifs géométriques en tout genre. Sur l’autel, le sol est fait en grosses dalles de pierres très impressionnantes. Pour ce qui est du mobilier d’intérieur, à l’entrée, sur la gauche, on peut apercevoir une statue représentant une Vierge à l’Enfant composée de pierres polychrome. Vous pourrez également admirer dans le sanctuaire, plaqué contre le sol, un chapiteau datant du XXème siècle. Enfin, on retrouve deux pierres tombales très anciennes, décorées avec un écu avec une épée en sautoir, qui encadre de l’intérieur le portail ouest.

Autour de l’église de Bouresse, vous apercevrez également les ruines du château de la Rigaudière de Fan qui date du XVème siècle. Aujourd’hui, le lieu est une propriété privée qu’il n’est pas possible de visiter.

La chapelle de la Rigaudière

La chapelle Sainte-Radegonde
La chapelle Sainte-Radegonde © La Nouvelle République

Votre prochaine étape sera la chapelle de la Rigaudière. Construite au début du XIXème siècle, vous pourrez admirer cette chapelle lorsque vous emprunterez la route qui sépare les communes de Verrières et de Bouresse. En réalité, la chapelle de la Rigaudière est le point de séparation entre les frontières des deux communes. Il s’agit d’un lieu de pèlerinage avec notamment le « Pas de Sainte Radegonde ». À noter que la commune Valdivienne abrite la chapelle du Pas-de-Saint-Martin qui abrite, elle aussi, le pas d’un saint. En effet,à l’intérieur, affleure une roche présentant une cupule que la tradition populaire identifie à une empreinte laissée par saint Martin (316 ou 317 - 397), autre saint important comme sainte Radegonde (520-587), du Poitou.

Le monument de la Couarde

Durant votre parcours en voiture, vous pourrez également apercevoir le monument de la Couarde. À l’entrée de Verrières, vous apercevrez un poteau tricolore sur la gauche de la route vous informant que vous approchez du monument de la Couarde. Il s’agit d’un monument historique qui commémore un événement tragique, à savoir la bataille du 3 juillet 1944 entre un bataillon allemand et une troupe de parachutistes anglais. Sept maquisards et un lieutenant anglais sont tués, 31 parachutistes et un pilote américain sont faits prisonniers. Ils seront fusillés dans la forêt de Saint-Sauvant le 7 juillet. Trois Anglais blessés seront ensuite éliminés discrètement. Le monument de la Couarde, placé en bord de route est là pour nous rappeler cet événement.

Le lavoir et l’ancienne tannerie de Verrières

Le château d’eau de Fontjoin à Verrières
Le château d'eau de Fontjoin à Verrières © Wikimedia Commons

Au cours de votre passage à Verrières vous aurez l’occasion de visiter, mais à pied cette fois-ci, le lavoir et l’ancienne tannerie de la commune. Laisser la voiture place de l’église. Et descendez par l’escalier, longer le mur, traverser la route et prendre le sentier qui descend au ruisseau. Là vous verrez d’abord l’ancienne tannerie, puis l’ancien lavoir juste à côté.

Le château de la Forge

Château de la forge
Château de la forge © centre-presse.fr

Après Verrières, votre prochaine étape ce sera Lhommaizé, et le château de la Forge. Ce château date du XVIIIème siècle. Il a été construit de 1764 à 1768 par le duc de Mortemart, Jean-Baptiste Victor de Rochechouart. Le parc est fermé d’une magnifique grille, classée, en fer, forgé sur place. On remarque un R, un M et un V entrelacé à la partie supérieure surmontée de la couronne ducale. Une forge est installée à proximité en 1595, elle fonctionnera jusqu’en 1886. Elle est remplacée par une distillerie d’alcool (ruines à côté du château) qui est remplacée à son tour par une usine de production d’électricité en 1901. Elle fournissait Lhommaizé et Verrières bien avant l’électrification officielle.

La centrale nucléaire de Civaux

La prochaine commune que vous allez visiter au pendant ce parcours sera Civaux. Et vous apercevrez notamment la Centrale nucléaire, le symbole de la ville. En effet, quand on évoque la ville de Civaux, la première chose qui vient en tête c’est sa centrale nucléaire. Cette centrale nucléaire a été mise en service en 1997. C’est donc une centrale nucléaire de troisième génération. Il possède deux réacteurs qui produisent 20 milliards de MWh par an en moyenne. Ce qui constitue 5 % de la production nucléaire française.

Vue aérienne de la centrale de Civaux
Vue aérienne de la centrale de Civaux © Wikipedia

Il est possible de visiter la centrale nucléaire. Cependant, vous ne pourrez pas accéder aux installations de la centrale. Votre visite se fera donc à travers le Centre d’information du public situé dans l’enceinte de la centrale. Grâce aux informations disponibles dans ce centre, vous connaîtrez la centrale comme votre poche.

Arrêtez-vous à Civaux

Civaux (au premier plan) et les deux réacteurs de la centrale (au fond)
Civaux (au premier plan) et les deux réacteurs de la centrale (au fond) © ville-civaux.fr

En plus de la centrale nucléaire, la commune de Civaux recèle de nombreux lieux incroyables et inintéressants à visiter. Pour se mettre dans les meilleures dispositions, stationner votre véhicule sur la place à côté de l’église Saint-Gervais-Saint-Protais. De là vous pourrez facilement accéder à l’église Saint-Gervais-Saint-Protais, au chantier de fouilles, le long de l’église, à la nécropole mérovingienne et au musée archéologique.