Cité de caractère

Lhommaizé

Lhommaizé fait partie des communes les plus vastes du canton de Lussac-les-Châteaux. Terre d’agriculture et d’élevage, L’hommaizé possède également un riche patrimoine historique, notamment grâce à ses nombreux monuments religieux.

Vue aérienne de Lhommaizé
Vue aérienne de Lhommaizé © La Nouvelle République

À propos de la commune de Lhommaizé

L’hommaizé est une commune d’une superficie de 30,59 km² sur lesquelles sont répartis près de 849 habitants. Il faut savoir que le nom de la commune vient du dialecte local « lomesec » qui signifie « l’orme sec ». Avant 1801, le nom du village s’écrivait « Lhommaisé ».

Ce village du département de la Vienne affiche les mêmes caractéristiques géographiques que tout l’ensemble du département. Au niveau géologique, par exemple, les plateaux vallonnés de cette bourgade sont composés majoritairement de terres fortes, d’argile à silex, de bornais et de terres de brandes. Les plaines, quant à elles, sont constituées principalement de sols argilo-calcaires fertiles et sains, et propices à la culture de céréales, comme le blé et le colza.

Sur le territoire de Lhommaizé, ce sont les milieux naturels et semi-naturels qui prédominent. De plus, ces espaces naturels sont suffisamment riches et diversifiés pour accueillir différentes espèces animales pour leur alimentation ou encore leur reproduction.

Il convient de signaler que le seul cours d’eau qui traverse Lhommaizé c’est la Dive, sur une longueur de 5,3 km.

Le patrimoine de Lhommaizé

L’hommaizé recèle quelques lieux et monuments historiques faisant partie du patrimoine local, mais aussi du patrimoine national français.

L’église Saint Jean-Baptiste

L’Église_Saint-Jean-Baptiste à Lhommaizé
L'Église_Saint-Jean-Baptiste à Lhommaizé © Wikimedia Commons

L’église paroissiale saint Jean-Baptiste sous sa forme actuelle date du XIXe siècle. Il y a avant une ancienne église romane sur cet emplacement. Celle-ci a été démolie pour reconstruite en 1876. Tout d’abord, cette église se distingue par son orientation. En effet, normalement, une église de cette époque doit se tourner vers l’Ouest, c’est-à-dire vers Jérusalem. À l’intérieur de l’église actuelle, on retrouve deux statues en bois qui représentent Jean-Baptiste et une statue d’une Vierge à l’Enfant. On peut également admirer des fonts baptismaux qui datent du XIIe siècle, deux tableaux du XVIIe siècle, un qui représente le baptême du Christ et un autre qui représente Saint-Luc.

Le château de la forge

Il s’agit d’un château qui date du XVIIIe siècle. C’est le Duc de Martemart qui est à l’initiative de sa construction, et il a confié la tâche à l’architecte Michel-Robert Pencahud. Les travaux ont commencé en 1763 pour s’achever en 1769. Il convient de noter que ce château est classé comme Monument historique depuis 1990.

Château de la forge
Château de la forge © centre-presse.fr

La demeure, coiffée d’une toiture d’ardoise, consiste en un long corps de logis, rectangulaire, flanqué de petits pavillons ne comptant qu’un étage sous comble. Sept travées parfaitement symétriques rythment la façade du corps de logis, pour une travée unique pour les petits pavillons dont les lucarnes ont été restaurées au xixe siècle. Discret, le décor du château se limite à la travée centrale dont la fenêtre du premier étage est encadrée de pilastres portant un fronton en plein centre.

À l’époque, le rez-de-chaussée était réservé au duc de Mortemart. Le premier étage était pour ses enfants et le second, pour Robert de Beauchamp, maître de forges. Il existait, en effet, dans cette région, d’importantes forges qui produisirent notamment la grille d’entrée du château.

Les vestiges de l’industrialisation

Il est possible de voir les restes d’une activité industrielle devenue obsolète. En effet, deux fours avaient été construits par les mines de Faymoreau. Les vestiges de cette industrie se trouvent à proximité de la voie ferrée Poitiers-Limoges, dans un paysage bouleversé par le souvenir de l’extraction du calcaire à chauffer. Leur activité a cessé dans les années 1950. Ces édifices, qui naguère abritèrent une intense activité humaine, ont été laissés à l’abandon.

Enfin, il convient de signaler que la commune de Lhommaizé possède un arbre remarquable, à savoir un Paulownia. Il se trouve dans le bourg, le long de la RN 147.